24 juin 2019

Entretien réalisé par Fabien Besançon

Fabien :  Salut Héloïse

La course est dans 3 jours, le travail est fait ?

Héloise : J-3 Le travail est clairement fait. Les volumes ont bien diminué, c’est la phase “d’affutage” comme on dit. Étrange comme terme, sans entraînements tu as beaucoup plus de temps pour sortir et aller au resto.. mais ce n’est pas le moment !

Comment as tu géré cette préparation ? (Objectif de l’année ? Tout seul ? Avec un coach ? Des courses de préparation ?)

Cette saison je suis coachée par Ben Pernet. Je lui ai donné carte blanche, j’ai même été assidue sur des séances de home traîner, une première ! Ça m’a l’air de plutôt bien fonctionner. Sur le 70.3 d’Aix je gagne plus de 40min sur mon chrono d’il y a 2 ans (bon ok c’était ma première année de tri à l’époque) Roth est mon gros objectif de l’année, Aix m’a donc rassurée, Troyes un peu moins.. j’y ai perdu un ischio mais on va tout faire dimanche pour l’oublier. J’ai mis toutes les chances de mon côté : un super coach et depuis Troyes un suivi par une équipe de kiné au top, au frisson salvateur à Lille, avec de bonnes séances de cryo !

Ta séance « boucherie » dans cette préparation ?

Je dirai psychologiquement les séances de home traîner. Je commence à comprendre l’intérêt, mais pédaler dans son salon c’était un concept assez abstrait pour moi…
Il y en ensuite le gros bloc que j’ai eu sur un week end. Plus de 200km de vélo le samedi et 2h de footing le lendemain.

Comment est-ce que tu abordes cette course ?

J’oscille entre stress d’avant course et impatience d’en découdre. Si je n’ai pas de soucis meca (ma hantise en course) et que l’ischio se fait oublier, cela devrait être un bon jour… avec pour objectif de “faire péter le chrono”. Si je fais un bon vélo, je tenterai peut être la technique kamikaze en 2e partie de marathon si je sens que les jambes répondent pour tester mes limites… Si ce n’est pas le cas, je profiterai à 1000% de l’ambiance de Roth qui est apparemment inégalable. Quoiqu’il advienne, j’ai hâte !

Est-ce que le fait qu’une bonne moitié de l’équipe soit présente change un peu ton état d’esprit sur cette course ?

Cela rajoute encore plus d’excitation à la course. J’ai hâte de tous les retrouver et de passer ces quelques jours ensemble. Peu importe le résultat de la course, je sais que je vais passer un chouette week end avec eux.
La team a également un vrai effet booster, on a envie de bien faire “pour le collectif” et de se surpasser. Et plus on est nombreux, plus on a de chance de se croiser et de s’encourager sur le parcours. On est aussi plusieurs du club de Lille triathlon, il va falloir échauffer les cordes vocales avant le départ aussi !